Pulmonary rehabilitation for chronic obstructive pulmonary disease

Abstract
The widespread application of pulmonary rehabilitation in chronic obstructive pulmonary disease (COPD) should be preceded by demonstrable improvements in function attributable to the programs. This review updates that reported in 2001. To determine the impact of rehabilitation on health-related quality of life (QoL) and exercise capacity in patients with COPD. We identified additional RCTs from the Cochrane Airways Group Specialised Register. Searches were current as of July 2004. We selected RCTs of rehabilitation in patients with COPD in which quality of life (QoL) and/or functional (FEC) or maximal (MEC) exercise capacity were measured. Rehabilitation was defined as exercise training for at least four weeks with or without education and/or psychological support. Control groups received conventional community care without rehabilitation. We calculated weighted mean differences (WMD) using a random-effects model. We requested missing data from the authors of the primary study. We included the 23 randomized controlled trials (RCTs) in the 2001 Cochrane review. Eight additional RCTs (for a total of 31) met the inclusion criteria. We found statistically significant improvements for all the outcomes. In four important domains of QoL (Chronic Respiratory Questionnaire scores for Dyspnea, Fatigue, Emotional function and Mastery), the effect was larger than the minimal clinically important difference of 0.5 units (for example: Dyspnoea score: WMD 1.0 units; 95% confidence interval: 0.8 to 1.3 units; n = 12 trials). Statistically significant improvements were noted in two of the three domains of the St. Georges Respiratory Questionnaire. For FEC and MEC, the effect was small and slightly below the threshold of clinical significance for the six-minute walking distance (WMD: 48 meters; 95% CI: 32 to 65; n = 16 trials). Rehabilitation relieves dyspnea and fatigue, improves emotional function and enhances patients' sense of control over their condition. These improvements are moderately large and clinically significant. Rehabilitation forms an important component of the management of COPD. Réhabilitation pulmonaire pour le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive L'utilisation généralisée de la réhabilitation pulmonaire dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) devrait être précédée d'améliorations prouvées de la fonction attribuables à ces programmes. Cette revue est une mise à jour de la revue de 2001. Déterminer l'impact de la réhabilitation sur la qualité de vie liée à la santé et la capacité d'exercice des patients atteints de BPCO. Nous avons identifié des ECR supplémentaires dans le registre spécialisé du groupe Cochrane sur les voies respiratoires. Les recherches étaient à jour en juillet 2004. Nous avons sélectionné les ECR portant sur la réhabilitation de patients atteints de BPCO et mesurant la qualité de vie et/ou la capacité fonctionnelle (CFE) ou maximale (CME) à l'exercice. La réhabilitation était définie comme un programme d'exercices d'une durée d'au moins quatre semaines avec ou sans formation et/ou soutien psychologique. Les groupes témoins recevaient les soins de proximité habituels sans réhabilitation. Nous avons calculé les différences moyennes pondérées (DMP) à l'aide d'un modèle à effets aléatoires. Nous avons sollicité les données manquantes auprès des auteurs des principales études. Nous avons inclus les 23 essais contrôlés randomisés (ECR) de la revue Cochrane de 2001. Huit ECR supplémentaires (pour un total de 31) remplissaient les critères d'inclusion. Des améliorations statistiquement significatives ont été identifiées pour tous les critères de jugement. Dans quatre domaines importants de la qualité de vie (scores de dyspnée, de fatigue, de fonction émotionnelle et de contrôle du Chronic Respiratory Questionnaire), l'effet était supérieur à la différence minimum cliniquement importante de 0,5 unité (par exemple : Score de dyspnée : DMP de 1,0 unité ; intervalle de confiance à 95 % : 0,8 à 1,3 unité ; n = 12 essais). Des améliorations statistiquement significatives étaient rapportées pour deux des trois domaines du questionnaire respiratoire du St George's Hospital. Concernant la CFE et la CME, l'effet était limité et légèrement inférieur au seuil d'importance clinique pour le test de marche pendant 6 minutes (DMP : 48 mètres ; IC à 95 % : 32 à 65 ; n = 16 essais). La réhabilitation soulage la dyspnée et la fatigue, améliore la fonction émotionnelle et augmente la sensation de contrôle du patient sur sa maladie. Ces améliorations sont modérément importantes et cliniquement significatives. La réhabilitation constitue un élément important de la prise en charge de la BPCO.