Efficacy of rectal ibuprofen in controlling postoperative pain in children

Abstract
The efficacy of ibuprofen with scheduled administration, starting preoperatively, for postoperative pain was studied in 128 boys and girls, 4 to 12 yr old, having elective surgery. In a double blind placebo-controlled study, rectal ibuprofen (40 mg · kg−1. day−1 in divided doses) or placebo was given for up to three days. For two hours after surgery heart rate, blood pressure and respiratory rate were recorded every 15 min together with sedation scores and pain scores, as assessed by an observer and the patient. Morphine was given to all children, 0.1 mg · kg−1 iv or 0.15 mg · kg−1 im according to clinical needs. Every morning on the ward the patients were interviewed about the efficacy of the analgesic treatment. All unwanted effects were registered. In the recovery room the heart rate was lower (P < 0.05) and the patient’s pain scores were less (P < 0.05) in the ibuprofen group. After orthopaedic operations children needed more opioid than after ophthalmic or general surgical procedures (P < 0.001). However, after all operations the need for additional morphine was less in the recovery room (P < 0.05), during the day of operation (P < 0.01) and during the three-day study period (P < 0.01) in children receiving ibuprofen. On the day of operation the analgesic therapy was considered to be good or very good by 44/53 and 32/49 of the children in ibuprofen and placebo groups, respectively (P < 0.05). Later, their assessments did not differ. The incidence of unwanted effects was similarly low in all groups. It is concluded that the scheduled administration of ibuprofen decreased the need for opioid analgesic, improved the pain relief during recovery and on the day of operation and did not cause additional side-effects. L’efficacité de l’ibuprofen administré de façon régulière, débutant dans la période préopératoire, pour le contrôle de la douleur postopératoire, a été étudiée chez 128 garçons et filles de 4 à 12 ans subissant une chirurgie élective. Dans une ’etude à double insu avec contrôle placebo, de l’ibuprofen par voie rectale (40 mg · kg−1 · jour−1 en doses divisées) ou du placebo était administré pour des périodes allant jusqu’ à trois jours. La fréquence cardiaque, la tension artérielle et la fréquence respiratoire étaient notées toutes les quinze minutes pendant deux heures après la chirurgie, de même que les pointages de sédation et de douleur tel qu’ évalués par un observateur et par le patient. De la morphine était administrée à tous les enfants à raison de 0,1 mg · kg−1 iv ou 0,15 mg · kg−1 im selon les besoins cliniques. Chaque matin à l’étage, les patients étaient questionnés sur l’efficacité du traitement analgésique. Tous les effets indésirables étaient notés. A la salle de réveil, la fréquence cardiaque était moins rapide (P < 0,05) et les pointages de douleur des patients étaient moindres (P < 0,05) pour le groupe ibuprofen. Les enfants ont eu besoin de plus d’opiacés après les chirurgies orthopédiques qu ’après les interventions ophtalmiques ou de chirurgie générale (P < 0,01). Cependant, après toutes les interventions, le besoin de morphine additionnelle était moindre à la salle de réveil (P < 0,01), le jour de l’intervention (P < 0,01) et pendant les trois jours de l’étude (P < 0,01) chez les enfants recevant de l’ibuprofen. Le jour de l’intervention, la thérapie analgésique était considérée comme bonne ou très bonne par 44/53 et 32/49 enfants dans les groupes ibuprofen et placebo respectivement (P < 0,05). Par la suite, leurs évaluations ne différaient pas. L’incidence d’effets secondaires non désirables était faible et semblable dans tous les groupes. En conclusion, l’administration régulière d’ibuprofen diminuait le besoin d’analgésie avec les opiacés, améliorait le soulagement de la douleur pendant le réveil et le jour de l’intervention, et ne causait pas d’ effets secondaires additionnels.