Abstract
This paper is a personal response to the Green Building Challenge '98 conference, held in Vancouver in September 1998. It represents an attempt to link together conceptually - and then comment on critically - the two main challenges thrown down at the conference. These were offered at the start and end by Rees and Kohler and were, respectively: (1) that developed countries reduce the environmental impact of their built environment tenfold by 2040 (Rees, 1999: p. 216), and (2) that they stop constructing additional new buildings, limiting themselves instead to improving their existing stock (Kohler, 1999: p. 317). Although not mentioned by Rees or Kohler, both of these challenges could be tackled, for example, through adopting a Service Economy approach to improving the built environment in industrialized countries. This could allow room - in terms of both resources input and pollution output - for the rapid urbanization predicted (and already occurring) in developing countries over the next 30 or 40 years. This paper seeks to locate their challenges in the context of broader initiatives to ‘dematerialize’ industrial economies. This is done in order to question whether the development of methods for assessing building performance should continue to address the relatively narrow resource-efficiency agenda that has predominated over the past ten years or whether it should now be extended to begin to tackle a wider remit - the sustainability of the built environment. Cet article est une réponse personnelle à la conférence Green Building Challenge '98 qui s'est tenue à Vancouver en septembre 1998. C'est une tentative d'établir un lien sur le plan conceptuel entre les deux principaux défis présentés à cette conférence puis d'en faire une analyse critique. Ces deux défis ont été exposés au début et à la fin de la conférence par Rees et Kohler et s'énonçaient comme suit: (1) d'ici 2040, les pays développés doivent réduire, par un facteur de dix, l'impact du cadre bâti sur l'environnement (Rees, 1999: p. 216); et (2) les pays développés doivent arrêter la construction de bâtiments nouveaux et se limiter à l'amélioration du parc immobilier existant (Kohler, 1999: p. 317). Bien que Rees et Kohler ne le mentionnent pas, ces deux défis pourraient être relevés, par exemple, par l'adoption d'une approche d'économie de services qui améliorerait le cadre bâti dans les pays industrialisés. Cette nouvelle méthode laisserait la place, en termes de recettes de ressources et de pollution en résultant, à l'urbanisation rapide prévue (qui se produit déjà) dans les pays en développement au cours des trente ou quarante prochaines années. Cet article cherche à placer ces défis dans le contexte d'initiatives plus larges visant à ‘dematerialiser’ les économies industrielles. Il s'agit en effet de s'interroger sur le fait de savoir si l'élaboration de méthodes d'évaluation des performances des bâtiments devrait continuer à prendre en compte la question relativement étroite du rapport entre les ressources et l'efficacité qui a prédominé au cours des dix dernières années ou de savoir si elles devraient désormais être étendues à la question plus large de la durabilité du cadre bâti.

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