Abstract
Le nombre de cas de sévices sexuels (violences sexuelles) double lorsqu'on inclut dans l'examen physique celui du vagin chez les filles. Le matériel clinique de la présente étude provient d'un centre de crise situé à Denver, au Colorado et ce centre a été inauguré en 1978. En deux ans, environ 1000 filles mineures y ont été examinées pour mauvais traitements. 247 fillettes de moins de 13 ans ont été examinées sur une période de 6 mois pour violence sexuelle soupçonnée ou prouvée. Chez 45 de ces 247 fillettes, la violence sexuelle avait été mentionnée dés l'admission. Chez 202 filles chez lesquelles il n'était pas fait mention d'emblée de sévices sexuels, on a trouvé 45 cas supplémentaires à cause de l'aspect du vagin suggestif de sévices sexuels. Un diamètre horizontal plus large que 4 mm est 3 fois sur 4 une preuve d'abus sexuels, que l'interrogatoire confirme par la suite. Pour cette raison, l'auteur recommande que, chez des fillettes examinées pour sévices physiques, on comprenne dans l'examen physique celui de l'ouverture vaginale. Les responsables de soins pédiatriques ont besoin d'apprendre l'aspect du vagin normal, afin de savoir détecter une atteinte sexuelle chez les mineures et de protéger celles-ci de leur entourage. L'auteur insiste sur la validité de la mensuration du vagin dans le plan horizontal sans introduire un instrument ou le doigt. Elle donne également des détails quant aux questions posées pour infirmer ou confirmer la molestation sexuelle.

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