Prospective comparative study of the nephrotoxicity of aminoglycosides in human (abstract)

Abstract
Aminoglycosides accumulate in lysosomes in the proximal tubule in the renal cortex as lamellar electron-dense bodies. Several methods have been used to detect early toxicity in man, including detection of excreted enzymes or substances usually reabsorbed. In patients given gentamicin, tobramycin or amikacin in normal doses for 3–4 days, no differences in renal function were detected and kidney tissue showed no abnormality by light microscopy. Electron microscopy showed myeloid bodies in lysosomes, less marked with amikacin, and small increases in lysosomal volume, diameter and number for gentamicin and tobramycin, together with internal lysosomal changes for all three drugs. Acid phospholipase A activity decreased with gentamicin and tobramycin but not amikacin. All three drugs thus accumulate in renal cortex, and induce lysosomal sometimes enzyme changes, most marked for gentamicin and tobramycin. Les aminoglycosides s'accumulent dans le cortex rénal au niveau du tube proximal sous forme de corps lamellaires visibles au microscope électronique. Plusieurs méthodes ont été utilisées pour mettre en évidence la toxicité précoce chez l'homme dont la recherche de l'excrétion d'enzymes ou de substances habituellement réabsorbées. Chez des malades recevant des doses normales de Gentamicine, de Tobramycine, ou d'Amikacine pendant 3 a 4 jours, il n'y a pas eu de modifications de la fonction rénale et l'histologie du rein était normale au microscope optique. Le microscope électronique, par contre, montrait: des corps myéloïdes dans les lysosomes mais de facon moins marquee avec l'Amikacine; une discrète augmentation du nombre, du diamètre et du volume des lysosomes avec la Gentamicine et la Tobramycine; des alterations de la structure interne des lysosomes avec les trois antibiotiques. L'activité de la phospholipase acide A était diminuée avec la Gentamicine et la Tobramycine, mais elle n'était pas modifiée avec l'Amikacine. Ainsi, les trois antibiotiques s'accumulent dans le cortex renal et entrainent des modifications lysosomales et parfois enzymatiques, plus intenses pour la Gentamicine et la Tobramycine.