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Abstract
International audienceThe absence of standardised procedures for minimum inhibitory concentration (MIC) testing of antimicrobial agents against veterinary mycoplasma and ureaplasma species (Mollicutes) has made it difficult to compare results originating from different laboratories. This report, prepared on behalf of the International Research Programme on Comparative Mycoplasmology (IRPCM), offers guidelines and recommendations for veterinary MIC testing of these organisms in an effort to rectify this problem. The subjects discussed include suitable media for broth and agar MIC assays, storage and preparation of antimicrobial agents, standardisation of mycoplasma inocula for MIC tests, validation of equipment, incubation conditions, and determination of MIC end points. A standard medium for all veterinary mycoplasma MIC tests cannot currently be recommended, owing to the diversity of nutritional requirements of different mycoplasma species. Instead mycoplasma broths or agars giving optimal growth of specific mycoplasmas or ureaplasmas are recommended, as sub-optimal growth may lead to falsely low MIC results. The importance of using standardised mycoplasma inocula, for assays using either solid or liquid media is stressed. The growth phase may be less important as lag phase and logarithmic phase cultures of Mycoplasma gallisepticum, M. synoviae, M. bovis and M. hyopneumoniae have given very similar results in liquid MIC assays. The liquid method of Tanner and Wu and the agar method described by Hannan et al. are compared and described in detail. Methods for calculating MIC$_{50}$s and MIC$_{90}$s are described and the interpretation of results discussed. Methods for assessing mycoplasmacidal (MMC) activity of antimicrobial agents are also described. Adoption of these guidelines should lead to more consistent MIC results being obtained between laboratories.Instructions et recommandations pour les tests de concentration minimum inhibitrice (CMI) d'antimicrobiens contre les mycoplasmes en médecine vétérinaire. L'absence de procédures standardisées pour le test de concentration minimum inhibitrice (CMI) d'agents antimicrobiens contre les mycoplasmes et uréaplasmes (Mollicutes) présents chez les animaux, rend difficile la comparaison des résultats provenant de différents laboratoires. Ce document, préparé pour le Programme International de Recherche sur la Mycoplasmologie Comparative (IRPCM), offre des instructions et des recommandations pour les tests d'intérêt vétérinaire de CMI de ces organismes, afin de résoudre ce problème. Les milieux appropriés pour les tests de CMI en milieu liquide et sur gel d'agar, le stockage et la préparation des agents antimicrobiens, la standardisation des inoculums pour les tests, la validation des équipements, les conditions d'incubation, et la détermination des valeurs critiques de CMI, sont les sujets abordés dans ce document. Un milieu standard pour le test de CMI de tous les mycoplasmes d'intérêt vétérinaire ne peut pour le moment pas être recommandé, à cause de la diversité des besoins nutritionnels des différentes espèces de mycoplasmes. Au contraire, des milieux liquides ou sur gel d'agar permettant d'obtenir une croissance optimale spécifique des différentes espèces de mycoplasmes et d'uréaplasmes sont recommandés, une croissance sub-optimale pouvant donner lieu à des résultats de CMI faussement basses. L'importance de l'utilisation d'inoculums standardisés de mycoplasmes dans des tests en milieu liquide ou solide, est soulignée. La phase de croissance peut être moins importante, les phases de latence et de croissance exponentielle des cultures Mycoplasma gallisepticum, M. synoviae, M. bovis et M. hyopneumoniae ayant donné des résultats très similaires lors de test CMI en milieu liquide. La méthode en milieu liquide de Tanner et Wu, et la méthode sur agar décrite par Hannan et al. sont comparées et décrites en détail. Des méthodes pour le calcul des CMI$_{50}$ et CMI$_{90}$ sont décrites, et l'interprétation des résultats est discutée. Des méthodes pour évaluer l'activité mycoplasmacidale des agents antimicrobiens sont aussi décrites. L'adoption de ces instructions devrait permettre d'obtenir des résultats de CMI plus cohérents entre différents laboratoires