Long-Term-Care Residents

Abstract
Background: Despite an abundance of data and analysis of First Nations morbidity and mortality rates, accurate data have not been available to serve the First Nations community in Eastern Canada. Methods: Data for Eskasoni, the largest Mi’kmaq community, were obtained for 1996 through 1999 and Cape Breton and Nova Scotia were used as regional and provincial reference populations respectively. Age-adjusted relative risks (AARR) were calculated for overall mortality and disease-specific hospital admissions. Results: Eskasoni’s mortality AARR was greater than 1.0 in 3 of the 4 years studied, although the data may understate Eskasoni’s mortality rates. Eskasoni’s total admission AARRs were significantly greater than the two reference populations. Neoplasm admission rates were generally lower, while circulatory disease admission AARRs were significantly higher. A rise in diabetic admission rates was noted with the AARR reaching statistical significance in the final years of the study. Respiratory disease was the leading cause of hos-pitalization with significantly greater rates of admission than regional or provincial rates. Pneumonia and influenza accounted for more than one half of respiratory admissions. Infectious disease admissions were more prevalent in Eskasoni while rates of liver disease were generally low. Conclusion: Results suggest that members of the largest Mi’kmaq band are at greater risk for a number of disease categories and health promotion should be targeted toward respiratory ailments, circulatory disease and diabetic management. Further analysis, however, remains an important priority. Contexte: Malgré une foule de données et d’analyses de la morbidité et des taux de mortalité des Premières Nations, on ne dispose pas de données précises pour servir les communautés des Premières Nations dans l´est du Canada. Méthode: Des données pour Eskasoni, la plus grande communauté mi’kmaq, ont été obtenues pour les années 1996 à 1999, et les populations du cap Breton et de la Nouvelle-Écosse ont été employées respectivement comme populations de référence régionale et provinciale. Les risques relatifs ajustés selon l’âge (RRAA) ont été calculés pour les taux de mortalité généraux et pour les hospitalisations dues à certaines maladies. Résultats: Le RRAA lié à la mortalité à Eskasoni était de 1,0 pour trois des quatre années étudiées, quoique les données aient pu sous-estimer la mortalité à Eskasoni. Les RRAA liés aux hospitalisations à Eskasoni étaient sensiblement plus élevés que dans les populations de référence. Les taux d’hospitalisation pour néoplasme étaient généralement inférieurs, tandis que les RRAA d´hospitalisation pour maladies circulatoires étaient sensiblement plus élevés. Une augmentation des taux d’hospitalisation pour diabète a été observée, et le RRAA associé à cette maladie est devenu significatif pendant les dernières années de l’étude. Les maladies respiratoires étaient la principale cause d’hospitalisation, avec des taux sensiblement supérieurs. La pneumonie et la grippe ont représenté plus de la moitié des hospitalisations dues aux maladies respiratoires. Les hospitalisations dues à des maladies infectieuses étaient plus communes dans Eskasoni, tandis que les taux d’infection hépatique étaient généralement bas. Conclusions: Les résultats donnent à penser que les membres de la plus grande bande de Mi’kmaqs sont plus vulnérables à certaines catégories de maladies, et que la promotion de la santé devrait être axée sur les maladies respiratoires, les troubles de la circulation et la gestion du diabète. Il serait cependant important de procéder à des analyses plus poussées.