Rehabilitation for ankle fractures in adults

Abstract
Rehabilitation after ankle fracture can begin soon after the fracture has been treated, either surgically or non-surgically, by the use of different types of immobilisation that allow early commencement of weight-bearing or exercise. Alternatively, rehabilitation, including the use of physical or manual therapies, may start following the period of immobilisation. This is an update of a Cochrane review first published in 2008. To assess the effects of rehabilitation interventions following conservative or surgical treatment of ankle fractures in adults. We searched the Specialised Registers of the Cochrane Bone, Joint and Muscle Trauma Group and the Cochrane Rehabilitation and Related Therapies Field, CENTRAL via The Cochrane Library (2011 Issue 7), MEDLINE via PubMed, EMBASE, CINAHL, PEDro, AMED, SPORTDiscus and clinical trials registers up to July 2011. In addition, we searched reference lists of included studies and relevant systematic reviews. Randomised and quasi-randomised controlled trials with adults undergoing any interventions for rehabilitation after ankle fracture were considered. The primary outcome was activity limitation. Secondary outcomes included quality of life, patient satisfaction, impairments and adverse events. Two review authors independently screened search results, assessed risk of bias and extracted data. Risk ratios and 95% confidence intervals (95% CIs) were calculated for dichotomous variables, and mean differences or standardised mean differences and 95% CIs were calculated for continuous variables. End of treatment and end of follow-up data were presented separately. For end of follow-up data, short term follow-up was defined as up to three months after randomisation, and long-term follow-up as greater than six months after randomisation. Meta-analysis was performed where appropriate. Thirty-eight studies with a total of 1896 participants were included. Only one study was judged at low risk of bias. Eight studies were judged at high risk of selection bias because of lack of allocation concealment and over half the of the studies were at high risk of selective reporting bias. Three small studies investigated rehabilitation interventions during the immobilisation period after conservative orthopaedic management. There was limited evidence from two studies (106 participants in total) of short-term benefit of using an air-stirrup versus an orthosis or a walking cast. One study (12 participants) found 12 weeks of hypnosis did not reduce activity or improve other outcomes. Thirty studies investigated rehabilitation interventions during the immobilisation period after surgical fixation. In 10 studies, the use of a removable type of immobilisation combined with exercise was compared with cast immobilisation alone. Using a removable type of immobilisation to enable controlled exercise significantly reduced activity limitation in five of the eight studies reporting this outcome, reduced pain (number of participants with pain at the long term follow-up: 10/35 versus 25/34; risk ratio (RR) 0.39, 95% confidence interval (CI) 0.22 to 0.68; 2 studies) and improved ankle dorsiflexion range of motion. However, it also led to a higher rate of mainly minor adverse events (49/201 versus 20/197; RR 2.30, 95% CI 1.49 to 3.56; 7 studies). During the immobilisation period after surgical fixation, commencing weight-bearing made a small improvement in ankle dorsiflexion range of motion (mean difference in the difference in range of motion compared with the non-fractured side at the long term follow-up 6.17%, 95% CI 0.14 to 12.20; 2 studies). Evidence from one small but potentially biased study (60 participants) showed that neurostimulation, an electrotherapy modality, may be beneficial in the short-term. There was little and inconclusive evidence on what type of support or immobilisation was the best. One study found no immobilisation improved ankle dorsiflexion and plantarflexion range of motion compared with cast immobilisation, but another showed using a backslab improved ankle dorsiflexion range of motion compared with using a bandage. Five studies investigated different rehabilitation interventions following the immobilisation period after either conservative or surgical orthopaedic management. There was no evidence of effect for stretching or manual therapy in addition to exercise, or exercise compared with usual care. One small study (14 participants) at a high risk of bias found reduced ankle swelling after non-thermal compared with thermal pulsed shortwave diathermy. There is limited evidence supporting early commencement of weight-bearing and the use of a removable type of immobilisation to allow exercise during the immobilisation period after surgical fixation. Because of the potential increased risk of adverse events, the patient's ability to comply with the use of a removable type of immobilisation to enable controlled exercise is essential. There is little evidence for rehabilitation interventions during the immobilisation period after conservative orthopaedic management and no evidence for stretching, manual therapy or exercise compared to usual care following the immobilisation period. Small, single studies showed that some electrotherapy modalities may be beneficial. More clinical trials that are well-designed and adequately-powered are required to strengthen current evidence. Rééducation après fracture de la cheville chez l'adulte La rééducation après fracture de la cheville peut commencer dès que la fracture a été traitée, que ce soit chirurgicalement ou non chirurgicalement, à l'aide de différents types d'immobilisation permettant de commencer rapidement à faire porter du poids ou à s'exercer. Alternativement, la rééducation, notamment la kinésithérapie ou la thérapie manuelle, pourra commencer après la période d'immobilisation. Ceci est une mise à jour d’une revue Cochrane publiée pour la première fois en 2008. Évaluer les effets des interventions de rééducation après traitement conservateur ou chirurgical de la fracture de la cheville chez l'adulte. Nous avons effectué des recherches dans les registres spécialisés du groupe Cochrane sur les traumatismes ostéo-articulaires et musculaires et du groupe Cochrane sur la médecine physique et de réadaptation, ainsi que dans CENTRAL via The Cochrane Library (2011 numéro 7), MEDLINE via PubMed, EMBASE, CINAHL, PEDro, AMED, SPORTDiscus et des registres d'essais cliniques jusqu'à juillet 2011. Nous avons en outre passé au crible les références bibliographiques des études incluses et des revues systématiques pertinentes. Nous avons considéré l'inclusion de tout essai contrôlé randomisé ou quasi-randomisé portant sur des adultes effectuant une forme quelconque de rééducation suite à une fracture de la cheville. Le critère de jugement principal était la limitation d'activité. Les critères secondaires étaient notamment la qualité de vie, la satisfaction des patients, les handicaps et les événements indésirables. Deux auteurs ont, de manière indépendante, passé au crible les résultats de recherche, évalué les risques de biais et extrait des données. Nous avons calculé le risque relatif avec intervalle de confiance à 95 % (IC à 95%) pour les variables dichotomiques, et la différence moyenne ou la différence moyenne standardisée avec IC à 95% pour les variables continues. Les données relatives à la fin du traitement et à la fin du suivi ont été présentées séparément. Pour les données relatives à la fin du suivi, le suivi à court terme a été défini comme pouvant aller jusqu'à trois mois après la randomisation, et le suivi à long terme comme se prolongeant au-delà de six mois après la randomisation. Des méta-analyses ont été réalisées lorsque cela était pertinent. Trente-huit études totalisant 1896 participants ont été incluses. Une seule étude a été jugée à faible risque de biais. Huit études ont été jugées à haut risque de biais de sélection par manque d'assignation secrète et plus de la moitié des études étaient à haut risque de biais de notification sélective. Trois petites études avaient porté sur des interventions de rééducation durant la période d'immobilisation après traitement orthopédique conservateur. Deux études (106 participants au total) ont fourni des preuves limitées d'un bénéfice à court terme conféré par l'utilisation d'un étrier à air plutôt que d'une gouttière ou d'un plâtre de marche. Une étude (12 participants) avait constaté que 12 semaines d'hypnose n'avaient pas réduit l'activité ni amélioré d'autres critères de résultat. Trente études avaient examiné des interventions de rééducation durant la période d'immobilisation faisant suite à un traitement chirurgical. Dans 10 études l'utilisation d'une forme amovible d'immobilisation combinée à de l'exercice avait été comparée à la seule immobilisation plâtrée. L'utilisation d'une forme amovible d'immobilisation pour permettre un exercice contrôlé avait significativement réduit la limitation d'activité dans cinq des huit études ayant rendu compte de ce critère de résultat, avait réduit la douleur (nombre de participants souffrant de douleurs dans le suivi à long terme : 10 / 35 versus 25 / 34 ; risque relatif (RR) 0,39, intervalle de confiance (IC) à 95% de 0,22 à 0,68 ; 2 études ) et avait amélioré l'amplitude de dorsiflexion de la cheville. Elle avait cependant aussi conduit à un taux plus élevé d'effets indésirables, essentiellement mineurs (49 / 201 versus 20 / 197 ; RR 2,30 ; IC à 95% 1,49 à 3,56 ; 7 études). Au cours de la période d'immobilisation après fixation chirurgicale, commencer à faire peser du poids avait légèrement amélioré l'amplitude de dorsiflexion de la cheville (différence moyenne de la différence d'amplitude de mouvement par rapport au côté sans fracture dans un suivi à long terme 6,17 % ; IC à 95% 0,14 à 12,20 ; 2 études). Les données d'une petite étude potentiellement biaisée (60 participants) montraient que la neurostimulation, une forme d'électrothérapie, pourrait être bénéfique à court terme. Il n'y avait guère de données concluantes sur ​​ce qui serait le meilleur type de support ou d'immobilisation. Une étude avait constaté qu'aucune immobilisation n'avait amélioré les amplitudes de dorsiflexion de la cheville et de flexion plantaire mieux que l'immobilisation plâtrée, mais une autre avait montré que l'utilisation d'un backslab améliorait l'amplitude de dorsiflexion de la cheville par rapport à l'utilisation d'un bandage. Cinq études avaient porté sur différentes interventions de rééducation suivant la période d'immobilisation après traitement orthopédique conservateur ou bien chirurgical. Il n'y avait pas de preuve d'un quelconque effet de l'ajout de l'étirement ou de la thérapie manuelle à l'exercice, ni de l'exercice lui-même en comparaison avec les soins habituels. Une petite étude (14 participants) à risque élevé de biais avait constaté une réduction de l'enflure de la cheville quand la diathermie à ondes courtes pulsées était effectuée de manière non-thermique plutôt que thermique. Il y a des preuves limitées qu'il y a avantage, d'une part, à commencer rapidement à faire peser du poids et, d'autre part, à utiliser une forme amovible d'immobilisation pour permettre de l'exercice pendant la période d'immobilisation après fixation chirurgicale. La capacité du patient à se conformer à l'utilisation d'une forme amovible d'immobilisation pour permettre un exercice contrôlé est essentielle en raison du possible risque accru d'événements indésirables. Il y a quelques résultats en faveur des interventions de rééducation durant la période d'immobilisation après traitement orthopédique conservateur mais rien concernant l'étirement, la thérapie manuelle ou l'exercice en comparaison avec les soins habituels après la période d'immobilisation. De petites études isolées ont montré que certaines modalités d'électrothérapie pouvaient être bénéfiques. Des essais cliniques supplémentaires, bien conçus et de puissance suffisante, seront nécessaires pour consolider les résultats actuels. Rehabilitación de la fractura de tobillo en adultos La rehabilitación después de una fractura de tobillo puede comenzar poco tiempo después del tratamiento (quirúrgico o no quirúrgico) de la fractura mediante el uso de diferentes tipos de inmovilización que permiten el inicio temprano del levantamiento de peso o ejercicios. Como alternativa, la rehabilitación, incluido el uso de fisioterapia o de terapias manuales, puede comenzar luego del período de inmovilización. Ésta es una actualización de una revisión Cochrane publicada por primera vez en 2008. Evaluar los efectos de las intervenciones de rehabilitación después del tratamiento conservador o quirúrgico de las fracturas de tobillo en adultos. Se realizaron búsquedas en el registro especializado del Grupo Cochrane de Lesiones óseas, articulares y musculares (Cochrane Bone, Joint and Muscle Trauma Group) y the Cochrane Rehabilitation and Related Therapies Field, CENTRAL via The Cochrane Library (2011 número 7), MEDLINE via PubMed, EMBASE, CINAHL, PEDro, AMED, SPORTDiscus y registros de ensayos clínicos hasta julio 2011. Además, se realizaron búsquedas en las listas de referencias de los estudios incluidos y en revisiones sistemáticas relevantes. Se consideraron los ensayos controlados aleatorios y cuasialeatorios que incluyeron adultos sometidos a toda intervención para la rehabilitación después de una fractura de tobillo. La medida de resultado primaria fue la limitación de la actividad Los resultados secundarios incluyeron la calidad de vida, la satisfacción del paciente, las deficiencias y los eventos adversos. Dos revisores analizaron los resultados de la búsqueda, evaluaron el riesgo de sesgo y extrajeron los datos de forma independiente. Los cocientes de riesgos y los intervalos de confianza del 95% (IC del 95%) se calcularon para las variables dicotómicas, y las diferencias de medias o las diferencias de medias estandarizadas e IC del 95% se calcularon para las variables continuas. Los datos del tratamiento y del final del seguimiento se presentaron por separado. Para los datos al final del seguimiento, el seguimiento a corto plazo se definió como un seguimiento de hasta tres meses después de la asignación al azar y el seguimiento a largo plazo como más de seis meses después de la asignación al azar. Se realizó un metanálisis cuando fue apropiado. Se incluyeron 38 estudios con un total de 1896 participantes. Sólo un estudio se consideró con bajo riesgo de sesgo. Ocho estudios se consideraron en riesgo alto de sesgo de selección debido a la ausencia de ocultación de la asignación y más de la mitad de los estudios estuvieron en riesgo alto de sesgo de informe selectivo. Tres estudios pequeños investigaron las intervenciones de rehabilitación durante el período de inmovilización después del tratamiento ortopédico conservador. Hubo pruebas limitadas de dos estudios (106 participantes en total) de un beneficio a corto plazo del uso de un estabilizador de tobillo versus ortesis o un yeso para caminar. Un estudio (12 participantes) halló que 12 semanas de hipnosis no redujeron la actividad ni mejoraron otros resultados. Treinta estudios investigaron las intervenciones de rehabilitación durante el período de inmovilización después de la fijación quirúrgica. En diez estudios, el uso de un tipo removible de inmovilización combinado con ejercicio se comparó con la inmovilización con yeso solo. El uso de un tipo removible de inmovilización para permitir el ejercicio controlado redujo significativamente la limitación de las actividades en cinco de los ocho estudios que informaron este resultado, redujo el dolor (número de participantes con dolor al momento del seguimiento a largo plazo: 10/35 versus 25/34; cociente de riesgos [CR] 0,39; intervalo de confianza [IC] del 95%: 0,22 a 0,68; 2 estudios) y mejoró la amplitud de movimiento de dorsiflexión del tobillo. Sin embargo, también dio lugar a una tasa mayor de eventos adversos principalmente menores (49/201 versus 20/197; CR 2,30; IC del 95%: 1,49 a 3,56; siete estudios). Durante el período de inmovilización después de la fijación quirúrgica, el inicio del levantamiento de peso dio lugar a una mejoría pequeña en la amplitud de movimiento de dorsiflexión del tobillo (diferencia de medias en la diferencia en la amplitud de movimiento en comparación con el lado no fracturado al momento del seguimiento a largo plazo de 6,17%, IC del 95%: 0,14 a 12,20; dos estudios). Las pruebas de un estudio pequeño aunque potencialmente sesgado (60 participantes) indicaron que la neuroestimulación, una modalidad de electroterapia, puede ser beneficiosa a corto plazo. Hubo pruebas escasas y no concluyentes sobre qué tipo de apoyo o inmovilización presentó más beneficios. Un estudio encontró que ninguna inmovilización mejoró la amplitud de movimiento de dorsiflexión y de flexión plantar del tobillo en comparación con la inmovilización con yeso, aunque otro mostró que el uso de una férula posterior mejoró la amplitud de movimiento de dorsiflexión del tobillo en comparación con el uso de un vendaje. Cinco estudios investigaron diferentes intervenciones de rehabilitación después del período de inmovilización posterior al tratamiento ortopédico conservador o quirúrgico. No hubo pruebas de un efecto del estiramiento o de la terapia manual además del ejercicio, o del ejercicio en comparación con la atención habitual. Un estudio pequeño (14 participantes) en riesgo alto de sesgo encontró una reducción de la tumefacción del tobillo después de la diatermia de onda corta pulsada no térmica en comparación con térmica. Hay pruebas limitadas que apoyan el inicio temprano del levantamiento de peso y el uso de un tipo removible de inmovilización para permitir el ejercicio durante el período de inmovilización después de la fijación quirúrgica. Debido a la posibilidad de un alto riesgo de eventos adversos, es fundamental la capacidad de cumplimiento del paciente en cuanto al uso de un tipo removible de inmovilización para permitir el ejercicio controlado. Hay pocas pruebas sobre las intervenciones de rehabilitación durante el período de inmovilización después del tratamiento ortopédico conservador y no hay pruebas sobre el estiramiento, la terapia manual o el ejercicio en comparación con la atención habitual después del período de inmovilización. Los estudios pequeños individuales mostraron que algunas modalidades de electroterapia pueden ser beneficiosas. Se necesitan más ensayos clínicos bien diseñados y con el poder estadístico adecuado para fortalecer las pruebas actuales. 成人踝关节骨折的康复 无论手术还是非手术治疗,踝关节骨折的康复均可以尽早的介入,使用不同类型的制动方式,进行早期负重或训练。此外,康复(包括物理或手法治疗)可能开始于制动期后。此综述是对首次发表于2008年的Cochrane综述的更新。 我们旨在评估成人踝关节骨折保守治疗或手术治疗后康复干预的疗效。 我们通过Cochrane Library(2011年7期)检索了Cochrane骨、关节和肌肉创伤组专业注册库、Cochrane康复和相关疗法领域注册库和Cochrane对照试验中心注册库(CENTRAL);MEDLINE;EMBASE;CINAHL;PEDro;AMED;SPORTDiscus;临床试验注册库。检索止于2011年7月。此外,我们检索了纳入研究的参考文献列表和相关的系统综述。...