Postnatal Epilepsy After EEG‐Confirmed Neonatal Seizures

Abstract
SUMMARY: We examined infants whose neonatal seizures were confirmed by randomly recorded ictal EEG tracings to determine the types and frequency of postnatal epilepsy (PNE)—unprovoked, recurring postnatal seizures. Perinatal and postnatal clinical and EEG variables were also examined for their relevance to PNE. Forty infants with EEG-documented neonatal seizures of diverse etiologies were studied. The 27 survivors were followed for a mean of 31 months. PNE developed in 56% (15 of 27) of the cohort. The first seizure appeared at a mean-corrected age of 12.7 months and occurred despite ongoing antiepileptic medication in 60% (9 of 15) of the group. Seizures were classified as infantile spasms or minor motor (7 patients), complex partial (4 patients), or generalized tonic-clonic (4 patients). Perinatal variables that significantly correlated with PNE included the presence of coma but not the age at seizure onset, the estimated gestational age, or Apgar scores. PNE occurred in 68% (13 of 19) of patients with moderately or markedly abnormal EEG backgrounds but in only 25% (2 of 8) without (p = 0.035). There was a strong trend for PNE to develop in patients with > 10 electrographic seizures per hour but in only 45% (9 of 20) of infants with fewer seizures (p = 0.058). Several postnatal variables were significantly related to PNE—the presence of cerebral palsy (CP), mental retardation (MR), CP with MR, and follow-up EEGs. PNE occurred in only 27% (3 of 11) of patients without spikes or sharp waves on postnatal EEGs performed at age 3 months but in 100% (3 of 3) of patients with spikes or sharp waves (p = 0.022). We conclude that in infants whose clinical neonatal seizures are confirmed by ictal EEG tracings obtained randomly, PNE (often in the form of serious seizure syndromes such as infantile spasms) occurs far more frequently than previously reported and often despite ongoing treatment. Infants comatose during the neonatal period who had serious background EEG abnormalities and who later developed CP/MR and displayed spikes/sharp waves on postnatal follow-up EEGs were at greatest risk to develop PNE. RÉSUMÉ Les auteurs ont examiné des nourrissons chez lesquels des crises néonatales avaient été confirmées par des EEG critiques, afin de déterminer le type et la fréquence de l'épilepsie postnatale (EPN) définies commes des crises postnatales récurrentes non provoquées. Les variables cliniques et EEG péri- et postnatales ont été corrélées à l'EPN. Quarante nourrissons ayant présenté des crises néonatales d'étiologies diverses, documentées par l'EEG, ont étéétudiés. Les 27 survivants ont été suivis pendant une période moyenne de 21 mois. Une EPN est survenue chez 56% (15/27) des nourrissons de ce groupe. La première crise est apparue à un âge moyen (corrigé) de 12,7 mois, elle est survenue malgré la poursuite d'un traitement antiépileptique chez 60% des patients (9/15). Les crises ont été classées comme spasmes infantiles ou crises motrices mineures (7 cas), crises partielles complexes (4 cas), et crises généralisées tonicocloniques (4 cas). La présence d'un coma est significativement corrélée à l'EPN, il n'en était pas de même pour les autres variables périnatales, comme l'âge de début des crises, l'âge gestationnel, ou le score d'Apgar. L'EPN est survenu chez 68% (13/19) des patients avec activité de fond EEG légèrement ou profondément altérée, mais chez seulement 25% (2/8) avec activité de fond EEG normale (p = 0.035). II y avait une forte tendance vers un developpement d'une EPN chez des patients ayant présenté des crises néonatales plus fréquentes: chez 86% (6/7) de patients présentant plus de 10 crises EEG par heure, mais chez seulement 45% (9/20) des nourrissons avec moins de 10 crises par heure (p = 0.058). Plusieurs variables postnatales ont été significativement corrélées à l'EPN: la présence d'une IMC, d'un retard mental, d'une IMC et d'un retard mental associés, les EEG effectués pendant le suivi. L'EPN est survenu chez seulement 27% (3/11) des patients ne présentant pas de pointes ou éléments angulaires sur les EEG postnataux effectués à l'âge de 3 mois, mais chez 100% (3/3) des patients présentant des anomalies paroxystiques (p = 0.022). Les auteurs concluent que chez les nourrissons ayant présenté des crises néonatales confirmées par des enregistrements EEG critiques obtenus au hasard, l'EPN (souvent à type de syndrome sévère, comme les spasmes infantiles) survient beaucoup plus fréquemment qu'il n'a été signalé plus tôt, souvent malgré la poursuite d'un traitement anticonvulsivant. Les nourrissons qui étaient comateux pendant la période néonatale, qui présentaient des anomalies nettes de l'activité de fond EEG et qui ont présenté plus tard un retard mental ou une IMC et chez lesquels l'EEG met en evidence des éléments paroxystiques lors du suivi postnatal, présentaient le risque le plus important d'EPN.