Abstract
This article outlines the pattern of women's participation in the Canadian parliamentary system. The question of interest is whether female members of the House of Commons make a difference in politics and, notably, if they substantively represent women. The basic underlying hypothesis is that women in the Canadian House of Commons make a difference, that is to say, they substantively represent women. However, the impact of women in politics is limited: they do indeed make a difference, but not a drastic one. In this sense, women try to shape the legislative agenda and the legislative discourse in order to promote women's issues more than do men, but their activity in favour of women's concerns remains quite limited from a numerical point of view. To achieve effective results in this study, two methods were employed: a survey given to members of the 35th Canadian Parliament, and a content analysis of the Hansard Index of the House of Commons. Overall, the results presented here provide some support for the substantive argument. On the question of whether women members of the House of Commons make a difference in politics, and, significantly, if they substantively represent women, the answer is generally positive, although it is necessary to qualify this response. Both female and male MPs speak and act to support women's issues in the House of Commons, but these activities remain quantitatively marginal. However, on each aspect considered, the group of female MPs were proportionately more involved in women's issues than their male counterparts. Cet article se propose de mieux comprendre le rôle des femmes dans le systéme parlementaire canadien. La question abordée est celle de savoir si les députées à la Chambre des communes font une différence, notamment si, dans une perspective « substantive », elles représentent les femmes. L'hypothèse défendue suggère que les femmes font une telle différence à la Chambre des communes ou, autrement dit, qu'elles y représentent « substantivement » les femmes. Toutefois, les femmes font une différence en politique, mais qui n'a rien de révolutionnaire. En ce sens, les femmes plus que les hommes influencent l'agenda législatif et les discours en Chambre en vue de promouvoir les « questions-femmes », mais, d'un point de vue quantitatif, cette activité de représentation demeure relativement limitée. Cette étude repose sur deux instruments de collecte des informations: un questionnaire administré aux députés et députés du 35e Parlement et une analyse de contenu de l'Index des débats de la Chambre des communes (Hansard). De façon générale, les résultats obtenus de cette recherche soutiennent l'argument d'une représentation « substantive »: les députées font une différence à la Chambre des communes en ce qu'elles parlent et agissent en faveur des « questionsfemmes ». Là où la prudence s'impose, c'est que non seulement leurs collègues masculins en font autant, mais que cette activité de représentation demeure marginale d'un point de vue numérique. Pourtant, pour les aspects considérés, les députées étaient, en proportion de leur nombre, plus engagées face à ces questions que les députés.