Craniotomy site influences postoperative pain following neurosurgical procedures: a retrospective study

Abstract
Objective This retrospective study was designed to assess the intensity of postoperative pain in relation to the location of craniotomy. Methods After Research Ethics Board approval, data were collected from the charts of all patients who underwent a craniotomy at our institution between January 2004 and December 2005. The severity of post-craniotomy pain was assessed by collecting scores obtained using an 11-point verbal rating scale and calculating the cumulative analgesic requirements for the first 48 hr postoperatively. Data were compared according to the craniotomy location. Results Data from 299 patients was available for analysis. On average, 76% of patients experienced moderate to severe postoperative pain. Frontal craniotomy was associated with lower pain scores than four of six craniotomy sites analyzed, with 49% of patients reporting mild pain, a significant difference (P < 0.05) compared with all other groups except for parietal craniotomies. Frontal craniotomy patients also had lower opioid analgesic requirements compared to patients who underwent posterior fossa craniotomy (P < 0.05). Logistic regression analysis showed that craniotomy location (P < 0.0001 ) and age (P = 0.004) were both independent predictors of the intensity of postoperative pain, with lower pain scores as age increased. Postoperative use of steroids, gender and presence of preoperative pain were not statistically linked to postoperative pain intensity. The prevalence of postoperative nausea and vomiting was 56% and it did not vary according to the location of craniotomy. Conclusion This study shows that the intensity of postoperative pain in neurosurgery is affected by the site of craniotomy. Frontal craniotomy patients experienced the lowest pain scores, and required significantly less opioid than patients undergoing posterior fossa interventions. Objectif Cette étude rétrospective a été conçue pour évaluer l’intensité de la douleur postopératoire par rapport au site de craniotomie. Méthode Avec l’accord du Comité d’éthique de la recherche, les données des dossiers de tous les patients ayant subi une craniotomie dans notre institution entre janvier 2004 et décembre 2005 ont été compilées. La sévérité de la douleur suite à la craniotomie a été évaluée en récoltant les scores obtenus à l’aide d’une échelle d’évaluation verbale de 11 points et en calculant les besoins analgésiques cumulatifs pour les 48 heures suivant l’opération. Les données ont été comparées selon l’emplacement de la craniotomie. Résultats Les données de 299 patients étaient disponibles pour analyse. En moyenne, 76 % des patients ont ressenti des douleurs postopératoires modérées à sévères. La craniotomie frontale était associée à des scores de douleur plus bas que quatre des six sites de craniotomie évalués, avec 49 % des patients signalant une douleur légère, une différence significative (P < 0,05) comparée à tous les autres groupes hormis les craniotomies pariétales. Les patients ayant subi une craniotomie frontale présentaient également des besoins plus faibles en analgésiques opiacés par rapport aux patients ayant subi des craniotomies de la fosse postérieure (P < 0,05). Une analyse par régression logistique a montré que l’emplacement de la craniotomie (P < 0,001) ainsi que l’âge (P = 0,004) constituent tous deux des prédicteurs indépendants de l’intensité de la douleur postopératoire, les scores de douleur étant plus bas chez les patients plus âgés. L’utilisation postopératoire de stéroïdes, le sexe et la présence de douleur préopératoire n’étaient pas statistiquement associés à l’intensité de la douleur postopératoire. La prévalence de nausées et de vomissements postopératoires était de 56 % et n’était pas affectée par le site de la craniotomie. Conclusion Cette étude démontre que l’intensité de la douleur postopératoire en neurochirurgie est affectée par le site de craniotomie. Les patients ayant subi une craniotomie frontale ont obtenu les scores de douleur les plus bas, et leurs besoins en opiacés ont été significativement moindres que chez les patients ayant subi des interventions sur la fosse postérieure.