Abstract
Cet article interroge la particularité des défenses féminines à partir d’une intervention effectuée auprès d’un collectif d’auxiliaires de puériculture dans une crèche à l’hôpital. Après avoir décrit l’origine de son questionnement, l’auteur présente les observations cliniques effectuées auprès de ce collectif. Elles révèlent la tendance des auxiliaires à taire et à contenir leurs sentiments « négatifs » tels que l’irritation vis-à-vis des enfants. Les auxiliaires enjolivent la réalité au quotidien pour éviter d’inquiéter leur entourage (parents et direction) et s’en protéger. Que comprendre de ce mode de fonctionnement qui « positive » la situation ? L’auteur pose l’hypothèse qu’il s’agit d’une défense spécifique de genre féminin et tente de décrire les conséquences liées à cette position psychique particulière.

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