Abstract
Most immunological studies that utilize different strains of inbred mice following T. gondii infection fail to compensate for differences in host susceptibility to the size of the parasite innoculum. To address this concern, susceptible C57BL/6 and resistant CBA/J mice were orally infected with either an equivalent 50 % lethal dose (LD50) of brain cysts of the 76K strain of T. gondii (15 cysts in C57BL/6, 400 cysts in CBA/J) or the same dose of parasites in each mouse strain. C57BL/6 mice receiving 400 cysts (LD50 of CBA/J mice) died post infection, whereas CBA/J mice that received 15 cysts (LD50 of C57BL/6 mice) survived. Parasite loads in the brains and serum Toxoplasma specific lgG1 titers of LD50-infected C57BL/6 mice were significantly higher than those in LD50- or 15 cysts-infected CBA/J mice, whereas splenocyte proliferation to Toxoplasma antigen and the percentage of CD8α+T cells were reduced in LD50-infected C57BL/6 mice. In contrast, serum lgG2a and lgM titers, the percentage of γδ T cells and IFN-γ expression of spleen of LD50- infected CBA/J mice were higher than those of either 15 cysts- infected CBA/J mice or LD50-infected C57BL/6 mice. These observations demonstrate that the immune response between LD50- infected C57BL/6 and CBA/J mice was more prominent when compared to C57BL/6 or CBA/J mice receiving the same parasite inoculum. These observations would suggest that caution must be excersized in the planning and interpretation of data when the size of the parasite inoculum has not been adjusted for mouse strain. La plupart des études utilisant différentes lignées consanguines de souris infectées par T. gondiine réussissent pas à compenser les différences de sensibilité des hôtes envers la quantité de parasites inoculée. Face à ce problème, des souris C57BL/6 sensibles et CBA/J résistantes on été infectées par voie orale soit par des équivalents de 50 % de la dose létale (DL50) de kystes d'origine cérébrale de la souche 76K de T. gondii (15 kystes pour C57BL/6, 400 kystes pour CBA/J), soit par une même quantité de parasites chez chacune des lignées de souris. Les souris C57BL/6 qui reçoivent 400 kystes (DL50 des souris CBA/J) en meurent, tandis que les souris CBA/J qui reçoivent 15 kystes (DL50 des souris C57BL/6) survivent. La charge parasitaire cérébrale et les taux sériques d'lgG1 spécifiques de Toxoplasma des souris C57BL/6 infectées par la DL50 sont significativement plus élevés que ceux des souris CBA/J infectées par la DL50 ou par 15 kystes, alors que la proliferation de splénocytes et le pourcentage de cellules CD8α+ T sont plus bas chez les souris C57BL/6 infectées par la DL50. Par contre, les taux sériques d'lgG2a et d'lgM, le pourcentage de cellules γδ T et la réaction splénique en IFN-γ des souris CBA/J infectées par la DL50 sont plus élevés que ceux des souris CBA/J infectées par 15 kystes ou des C57BL/5 infectées par la DL50. Ces observations démontrent que la réponse immunitaire des souris C57BL/6 et CBA/J infectées par une DL50 est plus prononcée que celle des souris C57BL/6 ou CBA/J recevant le même inoculum de parasites. Ces observations pourraient suggérer que la prudence doit être de mise dans la présentation et l'interprétation des données quand la quantité de parasites inoculée n'a pas été adaptée à la lignée de souris utilisée.