Eating and emotional disorders in adolescent obese girls with insulin-dependent diabetes mellitus

Abstract
To study eating and emotional disorders in adolescent insulin-dependent diabetic (IDDM) girls. 98 adolescent girls, aged 13–19 years, were studied: 15 obese and 37 non-obese IDDM girls, 22 obese non-diabetic and 24 non-obese girls, DSM-III-R eating disorders (anorexia nervosa, bulimia nervosa, eating disorders NOS) and eating habits (snacking, sweet compulsions) were evaluated by a semi-structured diagnostic interview (Kiddie-SADS-E and Eating Habits Interview). Emotional disorders were assessed using self-questionnaires (State-Trait Anxiety Inventory for Children, Beck Depression Inventory, Coopersmith Self-Esteem Inventory). Psychological characteristics were correlated with BMI and, for IDDM girls, with HbA1C. RESULTS: IDDM and non-diabetic obese girls showed high rates of eating disorders NOS (sub-clinical bulimia: 60 and 41%, respectively) and they had more extra-snacks than non-obese girls, suggesting that obesity was the main risk factor for additional eating disorders. However, non-obese IDDM girls had more eating disorders NOS (sub-clinical bulimia: 27%) than did the normal girls (4%). Three IDDM girls had typical bulimia nervosa, while none of the non-diabetic girls did. The risk of depression was increased by both IDDM and obesity (16 and 18% dysthymia, respectively; 8% in normal girls); both factors cumulated in obese IDDM girls (47% dysthymia). Obesity was linked to marked changes in self-esteem scores and mild effects on anxiety. IDDM had little effect on anxiety and none on self-esteem; it even seemed to preserve the self-esteem of obese girls. Patients with bulimia nervosa had poorer metabolic control than other girls with IDDM. There was no correlation between HbA1C and eating or emotional disorders. Adolescent IDDM girls are at increased risk of eating and emotional disorders. Obesity appears to be an important factor for psychiatric complications; more obese IDDM girls suffered from eating disorders NOS (sub-clinical bulimia), dysthymia, anxiety disorders, depression and low self-esteem (Family Satisfaction SEI sub-score) than did non-obese IDDM girls. le but de cette étude est d'évaluer les troubles émotionnels et des conduites alimentaires chez des adolescentes diabétiques insulino-dépendantes (DID). Population et méthode: 98 adolescentes, âgées de 13 à 19 ans, ont été étudiées. 15 diabétiques obèses et 37 non obèses, 22 obèses non diabétiques alimentaires (grignotages, compulsions sucrées) ont été évalués à l'aide d'un entretien diagnostique semi-structuré (kiddie-SADS-E et Eating Habits Interview). Les troubles des conduites alimentaires ont été évalués à l'aide d'auto-questionnaires (State-Trait Anxiety Inventory for Children, Beck Depression Inventory, Coopersmith Self-Esteem Inventory). Les caractéristiques psychopathologiques ont été corrélées avec l'indice de masse corporelle (BMI) et, pour les filles DID, avec l'hémoglobine glycosylée (HBA1C). les adolescentes obèses diabétiques et non diabétiques montraient des taux élevés des troubles alimentaires non spécifiés (boulimie subclinique: 60% et 41%, respectivement) et elles avaient plus de grignotages que les filles non obèses, suggérant que l'obésité était le principale facteur de risque pour d'autres troubles des conduites alimentaires. Cependant, des diabétiques non obèses avaient plus de troubles des conduites alimentaires non spécifiés (boulimie sub-clinique: 27%) que les filles normales (4%). Trois filles DID avaient une boulimie nerveuse typique, contre aucune fille non diabétique. Le risque de dépression était augmenté à la fois par le diabète insulinodépendant et l'obésité (16% et 18% de dysthymie, respectivement; 8% chez les filles normales); les deux facteurs se cumulaient chez les adolescentes obèses diabétiques (47% des troubles dysthymiques). L'obésité était associée à des modifications marquées dans les scores d'estime de soi et des effets modérés sur l'anxiété. Le diabète insulino-dépendant avait des effets faibles sur l'anxiété et nul sur l'estime de soi; il semblait même préserver l'estime de soi des filles obèses. Les patientes avec une boulimie nerveuse avaient un équilibre métabolique plus mauvais que les autres filles diabétiques. Il n'y avait pas de corrélation entre l'hémoglobine glycosylée et les troubles émotionnels ou des conduites alimentaires. les adolescentes diabétiques insulino-dépendantes paraissent avoir un risque accru de troubles des conduites alimentaires et de troubles émotionnels. L'obésité semble être un facteur de risque important pour les complications psychiatriques; plus d'adolescentes diabétiques obèses souffraient de troubles des conduites alimentaires non spécifiés (boulimie sub-clinique), de troubles dysthymiques, de troubles anxieux, de dépression et d'une faible estime de soi (SEI de Satisfaction Familiale) que les filles diabétiques non obèses. Die Untersuchung von Eßstörungen und emotionalen Störungen bei weiblichen Jugendlichen mit einem insulinpflichtigen Diabetes Mellitus (IDDM). Erfassung, Strategie und Methoden: 98 weibliche Jugendliche im Alter von 13 bis 19 Jahren wurden untersucht: 15 übergewichtige und 37 nicht-übergewichtige Mädchen mit IDDM, 22 übergewichtige Mädchen ohne IDDM und 24 Mädchen, die nicht...