L’analgésie postopérative ne diffère pas après l’administration locale ou intraveineuse de méloxicam pour une herniorraphie inguinale

Abstract
To distinguish between local and systemic drug effects, we compared pain scores, analgesic consumption and plasma concentrations after local vsiv administration of meloxicam 7.5 mg in patients with inguinal hernia repair. In a double-blind, randomized study 56 patients received either local oriv meloxicam 7.5 mg. Postoperative pain was assessed with a visual analogue scale (VAS) at rest, on mobilization, and on coughing, the need for supplementary analgesics (fentanyliv and/or acetaminophen-codeine tablets) was recorded, and blood samples were drawn during 24 hr after meloxicam administration. No significant differences were found between groups with respect to pain scores, or in the consumption of supplementary analgesics. Following local application of meloxicam, the peak plasma concentration (Cmax) of 0.5 ± 0.2 mg·L−1 achieved after 1.8 ± 0.5 hr was much lower than the Cmax of 2.5 ± 0.9 mg·L−1 achieved immediately afteriv administration (P < 0.05). Mean meloxicam plasma concentration after infiltration was significantly lower than afteriv doses for the first three hours after administration (P < 0.05). We showed no differences in pain scores and analgesic consumption between local andiv administration of meloxicam 7.5 mg during the first 24 hr after herniorrhaphy, while plasma concentration of meloxicam was lower after local administration. These results indicate a lack of difference in pain relief after concentrating meloxicam at the hernia wound or after achieving high blood levels rapidly (iv). Local administration of meloxicam may confer an advantage over systemic administration by eliciting lower incidences of systemic adverse effects. Distinguer les effets médicamenteux locaux et systémiques en comparant les scores de douleur, la consommation analgésique et les concentrations plasmatiques après l’administration locale ou iv de 7,5 mg de méloxicam chez des patients qui subissent une herniorraphie inguinale. II s’agit d’une étude randomisée et à double insu auprès de 56 patients qui ont reçu 7,5 mg de méloxicam local ou intraveineux. La douleur postopératoire a été évaluée avec une échelle visuelle analogique (EVA) au repos, pendant le mouvement et la toux. Le besoin d’analgésie complémentaire (fentanyl iv et/ou comprimés d’acétaminophène-codéine) a été enregistré et les échantillons sanguins prélevés pendant 24 h après l’administration de méloxicam. Aucune différence intergroupe significative n’a été trouvée quant aux scores de douleur ou à la consommation d’analgésique complémentaire. Après l’infiltration de méloxicam, la concentration plasmatique maximale (Cmax) de 0,5 ± 0,2 mg·L−1 atteinte après 1,8 ± 0,5 h a été plus faible que la Cmax de 2,5 ± 0,9 mg·L−1 atteinte immédiatement après l’administration iv (P < 0,05). Pendant les trois premières heures après l’administration de méloxicam, la concentration plasmatique moyenne était plus basse après l’infiltration qu’après les doses iv (P < 0,05). Pendant les 24 premières heures suivant une herniorraphie, les douleurs et la consommation d’analgésique n’ont présenté aucune différence après l’administration locale ou iv de 7,5 mg de méloxicam. Mais, la concentration plasmatique de méloxicam a été plus faible après l’administration locale. La douleur nést pas mieux soulagée avec le méloxicam concentré au site de la plaie herniaire ou administré par voie iv permettant d’atteindre rapidement des concentrations plasmatiques élevées. Par ailleurs, l’infiltration pourrait réduire davantage l’incidence déffets secondaires généralisés.