Abstract
Variations sur l’idée du beau dans les mondes congolais des sonsRefusant l’opposition entre formes artistiques « savantes » et « populaires », ce texte examine la musique congolaise comme une forme esthétique fonctionnant selon certaines modalités (sons, harmoniques) et relations à l’expérience sensorielle, qui produit des effets particuliers sur l’auditeur, notamment celui de « beauté ». Plus qu’une catégorie, celle-ci est ici la capacité à produire des effets sur les sens. L’auteur décrit la signification esthétique de la musique congolaise comme une « expérience de l’écoute », mais aussi comme un acte social et politique qui renvoie à l’expérience de la résistance et de la résignation ou aux représentations historiques ou personnelles de l’ordre et du désordre.