Abstract
L'analyse des recherches menées par les géographes français sur les loisirs de proximité débouche sur un triple constat. Sur le plan spatial, ces loisirs contribuent à une division quadripartite des agglomérations urbaines et de leurs environs: ils enrichissent la spécificité des banlieues urbaines; concourent à la « rurbanisation » des campagnes les plus proches et à leur transformation en aires de loisirs; participent largement au concept de centre-ville; par leur effacement, ils caractérisent aussi les zones urbaines comprises entre ce centre-ville et la banlieue. Sur le plan aménagemental, ces mêmes loisirs sont pris de plus en plus en compte par les collectivités locales, non sans poser des problèmes en raison du caractère multicommunal des unités urbaines. Sur le plan économique, les géographes français ont plus insisté sur les retombées propres aux parties rurales des aires de loisirs, que sur celles internes aux agglomérations urbaines stricto sensu.