Abstract
Cet article envisage les politiques françaises de discrimination positive dans une perspective comparée. Il pointe les différences qui séparent ces politiques des différentes mesures de rattrapage entre groupes inégaux qui constituent le fonds commun, au plan international, des politiques d’affirmative action. Trois singularités sont mises en évidence : la discrimination positive « à la française » ignore le groupe ; elle s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale ; elle fait assez peu de cas des « règles du marché ».