Abstract
This paper helps define responsible property investing (RPI) by using the Delphi Method to prioritize criteria for the evaluation of property investments. An international panel from the real estate and social investing sectors evaluated 66 criteria in terms of materiality to investors and importance to the public interest. A moderate to strong level of consensus was achieved. Criteria were ranked in terms of their materiality for financial performance and their importance to the public interest. Top ranked criteria were energy efficiency and conservation, high level of public transport services, transit-oriented development, daylight and natural ventilation, and contributes to higher density, mixed-use walkable places. There were few to no significant differences among the panellists by industry, gender or nationality. Factor analysis uncovered ten dimensions underlying the criteria. Based on this analysis, the panel would emphasize the creation of less automobile-dependent and more energy-efficient cities where worker well-being and urban revitalization are priorities. Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) green building rating tools were compared with the results and found to be much stronger on environmental criteria than social concerns. The results can guide RPI portfolio audits, database development, third-party assessments of property companies, strategic consulting, the development of corporate reporting standards, RPI certification procedures, updated green building assessment tools, and cost–benefit studies to help guide asset managers. Cet article aide à définir l'Investissement Immobilier Responsable (RPI) en utilisant la méthode Delphi pour classer par ordre de priorité des critères pour l'évaluation des investissements immobiliers. Un groupe international composé de représentants des secteurs de l'immobilier et de l'investissement social a évalué 66 critères en termes d'importance relative pour les performances financières et d'importance pour l'intérêt public. Un niveau de consensus moyen à fort s'est dégagé. Les critères ont été classés en termes d'importance pour les performances financières et d'importance pour l'intérêt public. Les critères prioritaires étaient l'efficacité énergétique et la conservation, un haut niveau de transports publics, des développements axés sur les transits, la lumière du jour et la ventilation naturelle ainsi que la contribution à des lieux piétonniers à forte densité et à usages mixtes. Il n'y avait peu ou pas de différences significatives entre les membres du groupe répartis par industrie, sexe ou nationalité. L'analyse des facteurs a mis à jour dix dimensions sous-jacentes des critères. Sur la base de cette analyse, le groupe insiste sur la création de villes dépendant moins de la voiture et plus efficaces en énergie où les priorités sont le bien-être des travailleurs et la revitalisation urbaine. Les outils de classement des bâtiments écologiques du système LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) ont été comparés aux résultats et se sont révélés beaucoup plus utiles pour les critères environnementaux que pour les préoccupations sociales. Les résultats peuvent guider les audits de portefeuilles RPI, le développement de bases de données, l'évaluation d'entreprises immobilières par des tiers, la consultance stratégique, le développement de normes de reporting institutionnel, les procédures de certification RPI, les outils d'évaluation de bâtiments écologiques actualisés et des analyses coûts-avantages pour aider les gestionnaires d'actifs. Mots clès: responsabilité sociale de l'entreprise, comportement éthique, bâtiments écologiques, critères d'investissement, portefeuilles de biens, intérêt public, investissement immobilier responsable