Abstract
La collection de Castillo Solórzano réunit quatre tromperies ou estafas commises par quatre belles femmes. Au-delà des considérations picaresques et de la soif de liberté, la lecture réalisée est conforme à la pensée politique de l’époque. C’est à peine si la tromperie commise par les apprenties courtisanes est condamnée dans l’œuvre, où à la fin de chaque récit un bref discours permet de donner à réfléchir sur la conduite erronée. Cette brièveté est telle qu’une lecture se passant dudit discours se pose. Ainsi, la collection est configurée comme un échantillon littéraire de l’idéologie de l’époque, avec des échos de Machiavel, de Quevedo, de Saavedra Fajardo, entre autres. De simples récits de courtisanes transformés en reflet de la pensée politique de l’époque, en même temps qu’ils sont un échantillon de l’hétérogénéité de la nouvelle vu que sous la brièveté sont regroupés des textes dramatiques, poétiques et narratifs.

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