Abstract
Bien que moins fréquent que dans le théâtre auriséculaire, l’échange vestimentaire entre les deux sexes apparaît aussi dans le roman court du Baroque. Comme il a été signalé pour le théâtre, la productivité de ce motif est plus limitée lorsque c’est l’homme qui s’habille en femme, même si ce type de stratagème était cautionné depuis longtemps par des traditions diverses. Castillo Solórzano est, dans ce sens, le fils de son temps : le motif de l’homme habillé en femme ne dépasse que rarement la dimension comique, et ce n’est que de façon tangente qu’il est adopté avec une visée érotique, toujours en accord avec des modèles conservateurs et jamais comme travestisme dans le sens moderne du terme.

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