Elm zigzag sawfly, Aproceros leucopoda (Hymenoptera: Argidae), recorded for the first time in North America through community science

Abstract
The elm zigzag sawfly, Aproceros leucopoda Takeuchi (Hymenoptera: Argidae), was reported for the first time in North America during the summer of 2020. Characteristic zigzag defoliation was reported in the province of Québec, Canada, on the community science website, iNaturalist. Field trips conducted to the site resulted in the collection of live specimens (a few larvae and a cocoon from which an adult emerged) and onsite observation of diagnostic defoliation and empty cocoons, confirming the presence of this exotic species in Canada. Subsequent inspection of elm trees by naturalists and scientists in the south of the province led to the conclusion that the species is more widely distributed than first expected and that the invasion is not localised to a small area. Preliminary genetic data pointed to a possible European origin of the Canadian population, but conclusive assignment to source will require examination of more specimens and the collection of reference sequences from different European and Asian populations. This is a good example of the importance of community science in the detection of new invasive species. La tenthrède en zigzag de l’orme, Aproceros leucopoda Takeuchi (Hymenoptera: Argidae), a été observée pour la première fois en Amérique du Nord durant l’été 2020. La défoliation en zigzag caractéristique de l’espèce a été rapportée dans la province de Québec, sur le site de science communautaire iNaturalist. Des sorties sur le terrain ont mené à la récolte de spécimens vivants (quelques larves et un cocon duquel un adulte a émergé) et à l’observation de défoliation typique et de cocons vides, confirmant la présence de cette espèce exotique au Canada. L’inspection subséquente d’ormes par des naturalistes et des scientifiques dans le sud de la province a mené à la conclusion que cette espèce est présente plus largement et que l’invasion n’est pas localisée à une petite superficie. Des analyses génétiques indiquent une possible origine européenne, mais l’identification formelle de la source nécessitera l’analyse de spécimens additionnels et la création d’une collection élargie de séquences de référence pour les populations européennes et asiatiques. Il s’agit d’un excellent exemple de l’importance de la science communautaire dans la détection de nouvelles espèces envahissantes.