Abstract
Depuis des siècles, dans les arganeraies marocaines, les populations rurales ont organisé le contrôle de l’espace dont elles tiraient leur subsistance en adoptant des pratiques de gestion traditionnelle. Mais, récemment, dans le contexte de la mondialisation économique et sous l’impulsion d’une forte demande extérieure pour l’huile d’argan, on assiste à une grande pression exercée sur les ressources naturelles de l’arganeraie, ce qui accentue les conflits d’usages et de droits et concoure à la dégradation de cet écosystème ce qui traduit l’inadaptation de ces systèmes de gestion traditionnelle à ce nouveau contexte.