Abstract
Le propos de cette recherche est d’analyser les facteurs de contingence de la comptabilisation des investissements immatériels. A partir d’un échantillon de 23 entreprises non financières cotées sur la BRVM, notre analyse de régression dénote que les entreprises activent les investissements immatériels pour se libérer des contraintes financières imposées par les contrats d’endettement. D’ailleurs, les grandes entreprises sont enclines à activer les investissements immatériels afin d’informer le marché financier sur la qualité de leurs projets contrairement à l’hypothèse des coûts politiques émise par la théorie politico-contractuelle de Watts et Zimmerman (1986).