Abstract
L’utilisation de fictions historiques séduit régulièrement nombre d’enseignants du primaire qui, encouragés par les prescriptions officielles, choisissent d’étudier en histoire des œuvres susceptibles de captiver leurs élèves et de leur faire prendre conscience du passé, car, à leurs yeux, le roman historique éclaire l’histoire. Or, l’élève fait-il la distinction entre la fiction et la réalité dont la dichotomie interroge les frontières entre les disciplines d’histoire et de français et la polyvalence des maîtres ? Que se passe-t-il quand un élève lit un roman historique dans une perspective de savoir partagé ? Que vont apporter ses souvenirs de lecture à sa compréhension des événements historiques ? The use of historical fiction regularly attracts many primary school teachers who, encouraged by the French official instructions, choose to study in history lessons some works likely to capture their pupils’attention and to make them become aware of the past, because, in their eyes, historicals novels explain history. However, does the pupil distinguish between fiction and reality whose dichotomy questions the borders between the disciplines of history and French and the polyvalence of the teachers? What occurs when a pupil reads a historical novel so as to share knowledge? What will his/her memories of reading bring to his/her comprehension of the historical events?