Abstract
Le Luxembourg a progressé dans le découplage des pressions environnementales de la croissance économique, dans l’épuration des eaux usées et dans la gestion des déchets et des matières. Il s’est aussi placé comme un centre international de la finance verte. Mais il demeure l'une des économies à plus haute intensité carbone et matière de l'OCDE. Le pays est un carrefour pour le trafic de marchandises et attire quotidiennement des milliers de navetteurs transfrontaliers. Cela exacerbe les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’air et la congestion routière. L'étalement urbain, la fragmentation des paysages et l'agriculture exercent de fortes pressions sur la biodiversité. Pour orienter son économie vers un modèle plus vert, le Luxembourg s’est fixé des objectifs environnementaux ambitieux. Verdir la fiscalité, donner des signaux de prix plus forts, encourager l’éco-innovation et l’économie circulaire, intégrer la biodiversité dans toutes les politiques, et investir dans des infrastructures bas-carbone et la mobilité durable, devraient être des priorités. Ce rapport est le troisième Examen environnemental du Luxembourg. Il évalue les performances en matière de croissance verte et de développement durable, avec des chapitres spéciaux sur deux enjeux majeurs : la qualité de l’air et la mobilité, et la biodiversité.