Abstract
Cette contribution propose de revenir sur l’affirmation selon laquelle la critique littéraire de Marcel Reich-Ranicki serait émotionnelle. Partant de l’étude des adjectifs affectifs, l’objectif est de montrer le rapport qui existe entre émotion et évaluation. L’approche se veut, dans un premier temps, lexicale afin de mieux comprendre ce que le sémantisme des adjectifs affectifs implique en termes d’évaluation. Puis nous proposons une analyse à l’échelle textuelle à partir du cas de l’expression de la surprise pour observer la façon dont les adjectifs affectifs peuvent structurer leur environnement textuel. Le corpus d’étude est constitué des textes rassemblés dans Lauter Verrisse (1970) et Lauter Lobreden (1985).