Abstract
Dans le domaine forestier, la surface terrière est couramment utilisée pour caractériser la compétition entre les arbres d’un peuplement. Pourtant, les développements théoriques des deux dernières décennies permettent de conclure que cette approche est insuffisante, notamment vis-à-vis de la compétition pour la ressource lumière. La théorie nous indique même que la bonne performance, dans certains cas, de la surface terrière ne serait que fortuite et liée à des conditions bien spécifiques. C’est ce que nous présentons et discutons dans cette courte note. Nous appelons ainsi la communauté forestière française à développer et valoriser davantage les mesures des houppiers afin de mieux rendre compte de la compétition entre arbres au sein des peuplements forestiers.