Abstract
Résumé Dès son indépendance en 1830, la Belgique a œuvré pour se créer une identité culturelle à travers l’élaboration d’une littérature nationale. Cependant, la littérature belge francophone est souvent marginalisée et reste méconnue de son propre public, si bien que la « belgitude » de ses auteurs – pour reprendre le terme de Klinkenberg – se voit effacée, au profit d’une identité pseudofrançaise. En outre, cette littérature s’avère mal diffusée à l’international, car peu traduite. Il est donc indispensable d’encourager la recherche en traductologie à ce sujet, ce qu’opère précisément le livre collectif commenté ici, qui dérive du colloque « La traduction de la littérature francophone » organisé à l’Université de Mons en décembre 2018. Après une introduction générale des éditrices Catherine Gravet et Katrien Lievois (p. 7–23), l’ouvrage se divise en quatre parties, intitulées respectivement « Traduction et création », « Travail et Archives de traducteurs », « Traduction et réfraction » et « Inventaires ».