Abstract
Le déclin frappant actuellement la biodiversité animale a des causes multifactorielles. Cofacteur parfois mineur, les maladies infectieuses peuvent avoir un impact catastrophique lorsqu’elles touchent une population animale par ailleurs déjà affaiblie et la conduire jusqu’à l’extinction comme le prouvent certains exemples du dernier siècle écoulé. Les parcs zoologiques peuvent s’avérer de déterminants acteurs pour lutter contre ce risque infectieux ; s’appuyant sur des standards zootechniques et vétérinaires élevés, ils savent conserver les espèces à l’abri des pathogènes principaux et préparer le profil des animaux à un retour dans leur biotope en cas de réintroduction. Ils soutiennent la recherche sur les maladies in situ, en participant au financement, à l’organisation et parfois à l’expertise nécessaire à la lutte sur le terrain. Enfin, ils ont un rôle majeur dans la recherche en termes d’épidémiologie, diagnostic, traitements et prophylaxies grâce au suivi et retour d’expérience des individus dont ils prennent soin. Mots-Clés : Maladies infectieuses, biodiversité, faune sauvage, zoo